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Perte d’autonomie : quelles solutions ?

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En France, le pourcentage de la population âgée de plus de 85 ans ne cesse croître. Pourtant, la vieillesse s’accompagne souvent d’une perte d’autonomie, et avec elle de certaines restrictions dans la réalisation des tâches quotidiennes. À l’heure actuelle, les aides de l’Etat pour solutionner la situation de perte d’autonomie des personnes âgées sont insuffisantes, qu’il s’agisse du placement en établissement spécialisé ou du maintien à domicile. C’est pourquoi d’autres solutions, comme l’assurance dépendance, ont été mises en place.

Situation de dépendance : un sujet qui n’est pas encore au cœur des préoccupations

Une enquête a été réalisée auprès de 1 007 français concernant la dépendance. D’après ce baromètre de la dépendance publié dans « le Monde », 82.6% des Français estiment que la dépendance est un sujet important mais ne doit pas être une priorité pour les autorités publiques étant donné le contexte économique actuel. Plus de la moitié d’entre eux reconnaissent que ce risque doit être financé par la solidarité nationale, avec la mise en place d’une assurance complémentaire. Alors que moins de la moitié des personnes sondées ont été réellement confrontés à la dépendance d’une proche, 38.6% estiment que les solutions par l’innovation technologique sont les plus économiques au service des personnes âgées. Cependant, seulement 23.7% des sondés connaissent précisément le coût qu’implique la situation de dépendance.

Assurance dépendance : la formule proposée actuellement

Étant donné que les appuis de la part des autorités publiques ne suffisent pas à faire face une situation de dépendance, des assurances dédiées ont été créées. Pour l’avenir, souscrire une telle assurance est une solution judicieuse. La cotisation mensuelle vaut quelques dizaines d’euros et les assureurs proposent deux modalités de perception de la somme une fois que l’état de dépendance survient : le capital et la rente viagère, les deux modes étant exonérés de prélèvements sociaux et d’impôts. Par ailleurs, certains assureurs proposent des services d’assistance dans les démarches et les formalités. Dans les contrats, les niveaux de garantie peuvent être différents ou même optionnels. Toutefois, l’assuré devra prêter une attention particulière aux diverses définition du terme « dépendance », qui implique souvent beaucoup de restrictions. Il est recommandé de souscrire ce genre d’assurance le plus tôt possible, pour que les primes soient moins élevées et de s’informer sur les modalités pour revaloriser les rentes ou les capitaux.

Une réforme de l’assurance dépendance en gestation

Une réforme de la structure de l’assurance dépendance est prévue par le programme gouvernemental. Cela devrait permettre de maîtriser la manière dont les dépenses pourraient évoluer dans le temps, de même que les prestations, sans que la qualité n’en soit affectée.

Le 08 juillet 2014, un débat préliminaire à ce sujet s’est tenu à la chambre des députés. Le 10 novembre dernier, Romain Schneider, ministre de la sécurité sociale, s’est entretenu avec ses collaborateurs, la Cellule d’évaluation et d’orientation de la Caisse Nationale de Santé, l’inspection générale de la sécurité sociale et des représentants au sein d’associations dans le secteur de ‘l’action médicale, familiale et sociale ainsi que des représentants d’ayant droit. L’objet de cette entrevue était de présenter les voies possibles pour réformer l’assurance dépendance et de prendre connaissance des préoccupations de chaque acteur.

Parmis les pistes évoquées, la principale est la réforme dans les processus d’évaluations des aides et des soins dont les personnes dépendantes ont besoin. L’action a des impacts à la fois sur les personnes assurées et les acteurs qui sont concernés par la prise en charge. Par ailleurs, regrouper les actes et les transformer en forfaits, rendre les modes de prise en charge plus flexibles avec des modalités simplifiées figurent parmi les orientations du programme gouvernemental.

Un déjeuner organisé par le Gouvernement a clôturé la réunion et les acteurs auront rendez-vous début 2015 pour clarifier les thèmes discutés et aborder d’autres problématiques. Parmi les sujets à aborder : le degré de qualité des aides et des soins ainsi que les moyens de contrôle, les prestations diverses, les moyens d’appui et de conseil, les documentations et les transmissions d’informations. Il y a également les tâches à domicile et la coordination entre les divers intervenants.

Cette réforme devrait être mise en application à compter du 1er janvier 2016. Tous les acteurs se verront attribuer le délai nécessaire pour se mettre en conformité par rapport aux nouvelles dispositions décidées.

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