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Etre remboursé des médicaments difficilement remboursables

Bien qu’on bénéficie de la couverture d’assurance maladie, certaines prestations ne sont pas prises en charge et de nombreux médicaments en font partie. Chaque médicament peut avoir un taux de prise en charge différente, tandis que d’autres sont difficilement remboursables. Un médicament jugé non essentiel est donc classé dans la catégorie « non remboursables ».

Détermination du taux de remboursement

En France, le taux de prise en charge des médicaments est déterminé suite à l’évaluation de la Haute Autorité de Santé (HAS), en fonction du « service médical rendu (SMR) ».

L’HAS met régulièrement à jour sa liste, en fonction de l’arrivée de nouveaux médicaments.

Plusieurs facteurs entrent en considération lors de cette évaluation : efficacité, effets indésirables, existence des solutions thérapeutiques, intérêt pour la santé publique…

 

Tout sur la mutuelle des soins courants

 

Auparavant, lorsque la pathologie atteignait un critère de gravité important, le patient pouvait bénéficier d’un taux de remboursement maximal. Actuellement, c’est plutôt le critère de l’efficacité qui prime.

Le Service médical rendu comporte cinq niveaux : insuffisant, faible, modéré, important ou majeur. Lorsque le médicament fait partie de la catégorie de niveau « insuffisant », il est possible de recourir à une mutuelle complémentaire pour bénéficier de son remboursement.

Des médicaments difficilement remboursables

Avec les avancées dans le domaine thérapeutique, les pathologies les plus lourdes, voire invalidantes, peuvent être traitées efficacement. Mais les traitements sont parfois coûteux et devraient être pris en charge par la communauté. Il est regrettable que certains traitements des patients dont la maladie est moins grave ne soient pas ouverts au remboursement. Les malades qui souffrent d’une maladie minimisée devront donc en assumer pleinement le coût de traitement.

Le plus souvent, des médicaments classiques contre la toux, l’angine ou une quelconque maladie banale (crème, collutoire, pastille, sirop…) ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Lorsque ni la sécurité sociale, ni la complémentaire santé ne prennent en charge ces traitements, les frais seront entièrement à la charge du patient.


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Ceci étant, le nombre de médicaments dont le taux de remboursement diminue (voire disparaît) ne cessent de croître. Parmi les catégories « faibles » figurent certains somnifères et d’autres médicaments courants (Toplexil, Dalfon, Hexomédie…).

Des alternatives au non remboursement de certains médicaments

Outre le fait de financer personnellement les médicaments non remboursables, sachez que vous pourrez également recourir à certaines mutuelles qui proposent des conditionde remboursement plus intéressantes. Cela peut concerner à la fois les médicaments concernés par le déremboursement ou bien ceux qui sont jugés insuffisants par le SMR. Pour cela, il vous suffit de consulter les formules proposées par les mutuelles et utiliser un comparateur d’assurance santé.

Certaines compagnies proposent même le remboursement des médicaments homéopathiques, jusqu’à plus de 60 euros par bénéficiaire et par an. En effet, ce genre de traitement n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. Pour les médicaments traitant la toux, le rhume ou la fièvre, les prises en charge proposées dans les complémentaires santé peuvent aller jusqu’à plus de 40 euros par bénéficiaire et par an.

Par ailleurs, une mutuelle complémentaire peut permettre la couverture d’autres traitements et soins non pris en charge. Cela peut parfois concerner les vaccinations. En effet, ces derniers, comme pour le cas des vaccins internationaux ou du vaccin anti-grippe, restent payants pour les personnes âgées de moins de 60 ans.

Dans certains contrats de complémentaire santé, vous pouvez bénéficier de la couverture des pilules contraceptives (3ème génération), des veinotoniques ou certains traitements non remboursables, comme ceux contre l’ostéoporose. Si vous avez souvent recours à des traitements homéopathique, il vaut mieux trouver une mutuelle qui couvre cette garantie afin d’alléger vos dépenses.

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